2e Grand Prix milieux humides et urbanisme : découvrez les lauréats

Le Vendredi 9 mars 2018

Vendredi 9 mars 2018, les ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires ont salué les collectivités qui se sont engagées dans la deuxième édition du Grand Prix « Milieux humides et urbanisme – Des atouts pour nos territoires ». Cet appel à candidature, lancé dans le cadre du Plan national d’action en faveur des milieux humides 2014-2018, vise à maintenir et à renforcer la dynamique initiée par la première édition, en mettant en avant de nouvelles expériences territoriales de préservation, création ou restauration de milieux humides.

Le Grand Prix 2017 : le parc du Peuple de l'herbe

Le comité de sélection a attribué cette année un Grand Prix, quatre prix thématiques et un prix spécial. 

Le Grand Prix a récompensé la Communauté urbaine du Grand Paris Seine et Oise (78), appuyée par le département des Yvelines, pour le Parc du peuple de l’herbe. 

La collectivité lauréate a porté un projet très ambitieux de réhabilitation et de valorisation d’un espace à l’abandon dans un environnement globalement urbanisé. Cette réalisation exemplaire, inaugurée en juin 2017, est profondément tournée vers la valorisation de milieux humides (étangs, mares, berges, noues) et naturels diversifiés (boisements, friches herbacées et arbustives). Avec des espaces dédiés aux usages récréatifs et pédagogiques, notamment l’installation de la Maison des insectes (en partenariat avec l’Office Pour les Insectes et leur Environnement), le Parc du Peuple de l’herbe est un projet contemporain associant qualité écologique et qualité de vie.

[Vidéo] Le Parc du Peuple de l'herbe, lauréat du Grand Prix « Milieux humides et urbanisme »

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Le Grand prix a récompensé cette année la Communauté urbaine du Grand Paris Seine et Oise (78), appuyée par le département des Yvelines, pour le Parc du peuple de l’herbe. 

La collectivité lauréate a porté un projet très ambitieux de réhabilitation et de valorisation d’un espace à l’abandon dans un environnement globalement urbanisé. Cette réalisation exemplaire, inaugurée en juin 2017, est profondément tournée vers la valorisation de milieux humides (étangs, mares, berges, noues) et naturels diversifiés (boisements, friches herbacées et arbustives). Avec des espaces dédiés aux usages récréatifs et pédagogiques, notamment l’installation de la Maison des insectes (en partenariat avec l’Office Pour les Insectes et leur Environnement), le Parc du Peuple de l’herbe est un projet contemporain associant qualité écologique et qualité de vie.

Le Grand Prix Milieux humides et urbanisme 

Le Grand Prix était ouvert aux collectivités (communes et leurs groupements, syndicats mixtes), en métropole et outre-mer. Son objectif est de :

  • Valoriser des opérations réussies d’aménagement et de planification urbaine intégrant les milieux humides dans l’aménagement du territoire.
  • Porter le regard sur des opérations qui méritent d’être connues pour les richesses qu’elles apportent en ouvrant l’aménagement urbain sur la nature, alors que les milieux humides sont encore trop souvent considérés comme des handicaps ou des obstacles à l’aménagement.

Il est organisé par les Ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires, avec l’appui du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), sous le pilotage du groupe thématique milieux humides et urbanisme, issu du Plan national d’actions en faveur des milieux humides, et en partenariat avec l’Association des maires de France, l’Agence française pour la biodiversité et les agences de l’eau. 

Quels sont les atouts des milieux humides ?

En plus des enjeux essentiels de préservation de la biodiversité qu’ils assurent, les milieux humides (étangs, lagunes, mares, marais, prairies humides, mangroves, zones d’estuaires, forêts alluviales, etc.) nous rendent de très nombreux services : maintien et amélioration de la qualité de l’eau, prévention des inondations, adaptation aux effets du changement climatique... Ils contribuent également à l’attractivité d’un territoire en participant à sa qualité paysagère ainsi qu’à la vie sociale et peuvent être le support de nombreuses activités économiques.

[Vidéo] « Zones humides, zones utiles : agissons ! »

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La moitié des milieux humides ont disparu au cours du siècle denier. Pourtant, elles offrent de nombreux services gratuits. Mobilisons-nous d'urgence !
Protéger les milieux humides, c'est bon pour l'économie et pour l'attractivité des territoires.

Une grande diversité de zones humides : marais, marais salants, prairies humides, lacs d’altitude, bras morts, mares, forêts alluviales...

50% des milieux humides ont disparu en France au cours du siècle dernier :
- 40% des milieux humides de têtes de bassin
- 65 % des plaines alluviales
- 25% de marais et étangs littoraux

Les activités humaines en cause : urbanisation et routes, intensification de l’agriculture, intensification de la production forestière, aménagement des cours d’eau, aménagements portuaires, prélèvements d’eau, extraction de matériaux

Les mileux humides offrent de nombreux services gratuits :
- comme une éponge, les milieux humides absorbent l’eau ;
- en bord de rivières, elles atténuent les crues ;
- et soutiennent l’étiage quand l’eau manque ;
- elles favorisent l’infiltration vers les nappes souterraines ;
- grâce à la photosynthèse de la végétation, les milieux humides piègent 30% du carbone dans les sols ;
- c’est bon pour atténuer le changement climatique ;
- en absorbant jusqu’à 16% de l’azote, elles contribuent à améliorer la qualité de l’eau ;
- refuge pour la biodiversité, elles abritent 50% des espèces d’oiseaux et 100% des amphibiens ;
- la majorité de ces espèces sont communes, 30% sont rares et menacées ;
- très fertiles grâce aux limons déposés par les crues de la rivière, ce sont des espaces naturellement riches pour l’agriculture.

Il coute 5 fois moins cher de protéger les milieux humides que de compenser la perte des services qu’elles nous rendent gratuitement.

Mobilisons-nous d’urgence :
- là où le risque d’urbanisation menace ;
- autour des zones de captage d’eau potable ;
- là où elles participent à lutter contre les inondations.

Restaurons les milieux humides :
- retrouvons un fonctionnement naturel ;
- reconnectons les milieux humides avec la rivière ;
- laissons la végétation naturelle revenir ;
- adaptons nos modes d’entretien.

Des activités sont possibles dans les zones humides :
- priorités à l’élevage : pâturage, foin…
- aux activités de loisirs (pêche, chasse…) et à la découverte de la nature

Agence de l’eau, services de l’État et ses établissements, publics, collectivités, associations et usagers : ensemble redonnons leur place aux milieux humides dans nos territoires !

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