Le Mardi 5 novembre 2019
Pour réduire l’impact des transports sur l’environnement et atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050, le Gouvernement s’engage en faveur du développement de la mobilité électrique. À ce titre, l’État se dote de nombreux outils, parmi lesquels la loi d’orientation des mobilités qui fixe comme objectif la fin de la vente de voitures particulières et de véhicules utilitaires légers neufs utilisant des énergies fossiles d’ici à 2040.
Le véhicule électrique est-il plus polluant ?
L’urgence climatique appelle à nous déplacer différemment
38 % c'est la part des émissions de CO2 dans le secteur des transports en France.
Des outils concrets viennent accompagner l’engagement de l’État en faveur de la mobilité propre, tels que la prime à la conversion, le bonus écologique et la possibilité offerte à tous de recharger son véhicule électrique sur l’ensemble du territoire, en multipliant par 4 d’ici 2022 les points de recharge : équipement obligatoire dans certains parkings, simplification et renforcement du droit à la prise, diminution forte du coût d’installation…
Pour garantir cette transition vers la mobilité électrique, l’État mobilise également la filière automobile, qui s’est engagée à travers son contrat stratégique 2018-2022 à multiplier par 5 d’ici 2022 les ventes annuelles de véhicules 100 % électriques et à garantir un ratio d’une borne de recharge pour dix véhicules en circulation.
> 2 à 6 fois moins d’émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule électrique par rapport à un véhicule thermique
> 80 % des composants des batteries lithium sont déjà recyclables
> 2 à 3 € pour 100 km parcourus en véhicule électrique contre 6 à 8 € pour un véhicule thermique
> Jusqu’à 11 000 € d’aides de l’État à l’achat
> Dans 90 % des cas, une recharge qui s’effectue à domicile ou au travail
> 27 745 points de recharge ouverts au public