13 octobre : une journée de prévention des catastrophes naturelles

Le Jeudi 11 octobre 2018

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Crédits : Bernard Suard/Terra

Organisée par l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies (ONU) depuis 1990, cette journée permet de rappeler l'importance de la stratégie internationale pour la prévention des catastrophes, adoptée à l’initiative de l’ONU. 138 pays, dont la France, prennent part à cette action concertée.

Catastrophes naturelles : réduire les conséquences sur l’homme

L’objectif de cette journée est de rappeler à tous les démarches et les choix pour réduire les conséquences dommageables à la santé humaine, aux enjeux économiques, environnementaux et patrimoniaux d'aléas naturels tels que les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes et les cyclones, les feux de forêts, les glissements de terrain... souvent aggravés par l'action de l'homme. Le passage récent des ouragans IRMA et MARIA dans les Antilles ont rappelé les conséquences graves que peuvent avoir des phénomènes naturels extrêmes.

À Sendaï au Japon en 2015, un plan d’action 2015-2030 a été adopté pour réduire le plus possible, au niveau mondial, la mortalité due aux catastrophes et, d’une manière générale, réduire les pertes liées aux phénomènes climatiques extrêmes.

3 événements majeurs en 2017 :

  • le cyclone Irma : 1,83 milliards d'euros de sinistres ;
  • le cyclone Maria : 70 millions d'euros de sinistres ;
  • la sécheresse de janvier à juillet 2017 : 850 millions d'euros de sinistres.

Quelques chiffres 2016

  • 191 catastrophes naturelles majeures dans le monde
  • 7 000 morts ou disparus
  • 150 milliards d'euros de dommages économiques

En France : mieux connaître les risques naturels et agir pour les réduire

Le ministère de la Transition écologique et solidaire met en œuvre une série d’actions pour mieux connaître les risques et en réduire leur portée par :

  • l’identification et la surveillance des aléas prévisibles, leur prise en compte dans l'urbanisme, l'aménagement et la construction ;
  • la réduction des risques par des actions programmées à l'initiative des collectivités ou de reconstruction post-catastrophes et le développement d’une culture du risque pour mieux se préparer et renforcer la résilience des territoires.
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