Aviation et études d'impact environnemental

Le Mardi 14 février 2017

En application du code de l’environnement, l’évaluation environnementale comprenant une étude d'impact est obligatoire pour toute « construction d’aérodromes dont la piste de décollage et d’atterrissage a une longueur d’au moins 2 100 mètres ». En ce qui concerne les autres constructions d’aérodromes, les projets sont soumis à un examen au cas par cas. C’est l’autorité environnementale qui décide si le dossier doit ou non être soumis à une évaluation environnementale. Les avis de l'autorité environnementale sont mis en ligne sur internet. Les avis rendus en matière d’aviation par cette autorité figurent ci-dessous.

Étude d’impact environnemental lors de la création d’une hélistation

Toute personne déposant une demande de création d’une hélistation doit joindre à son dossier une étude d’impact environnemental, conformément aux dispositions prévues par la directive 2011/92 UE.

En application de l’annexe IV à cette directive et des articles R. 122-4 et R. 122-5 du code de l’environnement, cette étude d’impact doit comprendre :

  • une description du projet, notamment des caractéristiques physiques de l’ensemble du projet et des exigences en matière d’utilisation du sol lors des phases de construction et de fonctionnement,
  • une estimation des types et des quantités de résidus et d’émissions attendus (pollution de l’eau, de l’air et du sol, bruit, vibration, lumière, chaleur, radiation, etc.) résultant du fonctionnement du projet proposé,
  • une indication des principales raisons du choix du pétitionnaire eu égard aux effets sur l’environnement,
  • une description des éléments de l’environnement susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet proposé, (population, faune, flore, sol, eau, air, facteurs climatiques, biens matériels, y compris le patrimoine architectural et archéologique, paysage),
  • une description des effets importants que le projet proposé est susceptible d’avoir sur l’environnement, résultant de l’utilisation de ressources naturelles, de l’émission de polluants, de la création de nuisances ou de l’élimination des déchets,
  • la mention par le maître d’ouvrage des méthodes de prévisions utilisées pour évaluer les effets sur l’environnement,
  • une description des mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser les effets négatifs importants du projet sur l’environnement,
  • un résumé des informations transmises,
  • un aperçu des difficultés éventuelles rencontrées par le pétitionnaire dans la compilation des informations requises.

Tous les renseignements nécessaires peuvent être fournis par la DSAC/IR ou la DREAL (ou la DRIEE ou la DEAL suivant les cas) compétente.

Études d'impact environnemental lors de l'ouverture à la circulation aérienne publique d'un aérodrome

L'Autorité environnementale a été saisie pour avis par la direction générale de l'aviation civile sur l'ouverture à la circulation aérienne publique de l'aérodrome de Camopi (973).
Elle a rendu son avis lors de sa séance du 7 décembre 2016.

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