Emmanuelle Wargon signe le Contrat de transition écologique du Pays vendômois

Le Jeudi 19 septembre 2019

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, a signé ce jour, en présence de l’ensemble des partenaires engagés sur le territoire, le Contrat de transition écologique du Pays vendômois.

« Ce contrat de transition écologique est la concrétisation d’une véritable ambition écologique de ce territoire, a précisé la secrétaire d’Etat. C’est aussi le premier Contrat de transition écologique de la région Centre-Val-de-Loire. Avec le concours de sa chambre d’agriculture et de son conseil de développement, le Pays vendômois a su fédérer des actions publiques et privées au service d’un modèle économique local, vert et durable. »
Au sein du Syndicat mixte du Pays vendômois, trois intercommunalités ont porté ce projet de contrat : la communauté d’agglomération de Territoires vendômois, la communauté de communes du Perche et du Haut Vendômois, enfin la communauté de communes des Collines du Perche. Engagés de longue date dans des actions de transition écologique, ces territoires s’étaient lancés dans la réalisation d’un contrat de transition écologique au mois de février dernier.

Financé à hauteur de 7,9 millions d’euros, ce contrat bénéficie de 2,8 millions d’euros du secteur privé, 1,8 millions de soutien public, 1,6 millions d’euros des communes et intercommunalités, 1,4 millions d’euros de la région, enfin 100 000 euros du département. Il prévoit la mise en place de 26 actions concrètes au service de l’innovation environnementale dans les pratiques agricoles et industrielles, la gestion de l’espace et les mobilités ou encore l’économie locale.

Parmi les actions-phares, ce contrat prévoit notamment la création d’une formation « CAP Techniciens-experts d’après-vente auto » au Lycée Ampère de Vendôme, afin de former les élèves à la maintenance des nouveaux véhicules (électriques ou hybrides). Mise en place à partir de la rentrée 2020, cette formation a vocation à accueillir les élèves de Blois, Vierzon ou encore Tours.

Autre action emblématique, le contrat de transition écologique prévoit de travailler à la valorisation de la nature, à la fois dans sa composante thérapeutique en créant un jardin de soin pour les patients du Centre hospitalier de Montoire à Vendôme, et dans sa composante écosystémique en aidant les agriculteurs à réintégrer les services par l’arbre (lutte contre le ruissellement, captation du carbone).

 

La démarche CTE

Le contrat de transition écologique (CTE) est co-construit à l’échelle d’un ou plusieurs Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), entre l’État et des collectivités, en lien avec des acteurs publics et privés.  Il comprend un programme d’actions d’une durée de 3 à 4 ans, avec des engagements précis établis entre partenaires, et des objectifs de résultats qui font l’objet d’un suivi et d’une évaluation.

Les CTE permettent de mettre au point des actions opérationnelles de transition écologique lancées dans l’année suivant la signature du contrat. Ces actions ont aussi vocation à renforcer, voire à transformer la dynamique économique du territoire. Les CTE montrent que la transition écologique est aussi un moteur de développement économique, notamment via la création de nouvelles filières économiques vertueuses (économie circulaire territoriale, formation professionnelle et reconversion, création d’emplois locaux…).
Une attention est particulièrement portée aux partenariats avec les entreprises, invitées à porter ou participer aux projets du CTE, afin de contribuer à développer les compétences, les activités économiques et les emplois en lien avec la transition écologique.

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