Communiqué de presse - Aéroport Nantes-Atlantique

Le Mardi 5 février 2019

Le 17 janvier 2018, le Gouvernement décidait de ne pas transférer l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes et de réaménager l’aéroport existant.

Depuis un an, le Gouvernement a engagé plusieurs actions nécessaires au réaménagement de l’aéroport.  Ce jour, François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, ont réuni les Élus et les parlementaires des Communes concernées, de Nantes Métropole, du département et de la Région, pour un point d’étape sur l’avancement de ces actions.

Le Gouvernement s’est attaché à établir un dialogue constant avec les Élus des territoires et les parlementaires, pour faciliter le réaménagement de l’aéroport, conciliant l’environnement et le soutien au développement économique.

Pour le court terme, Aéroport du Grand Ouest, filiale du groupe Vinci, a pour mission de poursuivre jusqu’en 2021 l’exploitation de l’aéroport et de mener dès cette année les  travaux de court terme nécessaires à son exploitation  dans des conditions améliorées pour les passagers, notamment les jours d’affluence.

Parallèlement et pour le moyen terme, l’Etat travaille à la définition d’un projet de réaménagement, qui sera confié à un futur concessionnaire, en vue des premiers travaux début 2022.

Les orientations envisagées pour ce réaménagement seront soumises à une concertation publique placée sous l’égide de la Commission nationale du débat public, qui sera organisée en accord avec les Élus locaux en juin et juillet 2019 et ouverte à la participation du public.

Dans cette perspective, les élus des territoires ont souhaité, de manière consensuelle, que le scénario privilégié par le maître d’ouvrage consiste notamment en un allongement de 400 mètres de la piste existante et en la mise en place d’un « couvre-feu » consistant à ne pas programmer de vols entre minuit et 6h00 du matin. Afin de prendre en compte cette position consensuelle, les Ministres ont demandé à leurs services de modifier et compléter le projet de dossier de concertation en conséquence.  Cette modification du scénario privilégié par le maître d’ouvrage ne préjuge en aucune manière de l’issue de la concertation.

Par ailleurs, la prise en compte de la situation des riverains est une priorité des Ministres dans le projet de réaménagement.

À ce titre, Elisabeth Borne s’était rendue à Saint-Aignan-de-Grandlieu dès les premiers jours ayant suivi la décision du Gouvernement de janvier 2018, afin de travailler avec les élus à de nouvelles solutions permettant de limiter les désagréments que les riverains pourraient subir. Un nouveau plan de gêne sonore, permettant d’ouvrir droit à subvention pour des travaux d’insonorisation, devrait ainsi pouvoir être approuvé à la fin du printemps prochain. Un travail de préparation important a déjà été fait avec les maires concernés, qui est appelé à aboutir au plus tôt.

Au-delà du plan de gêne sonore, le Premier ministre a décidé de mesures de compensation exceptionnelles en faveur des riverains de Nantes-Atlantique ; des mesures qui seront financées par un fonds de compensation, qui complètera et amplifiera les financements permis par le plan de gêne sonore.

 

 

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