Patrimoine mondial

Le Jeudi 21 septembre 2023

L’inscription d’un bien sur la liste du Patrimoine mondial est une reconnaissance de sa « valeur universelle exceptionnelle », qui le rend digne d’être préservé comme patrimoine de l’humanité.

La Convention du patrimoine mondial : une cause commune

La Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de l’UNESCO est depuis 1972 le seul instrument de coopération internationale qui vise à concilier la nature et la culture comme patrimoines indissociables de la diversité planétaire.

Cette Convention rassemble 195 pays sur 197 reconnus par l’Organisation des Nations-Unies.

En signant cette Convention, les pays reconnaissent que les sites qui se trouvent sur leur territoire national et qui ont été inscrits sur la liste du Patrimoine mondial constituent, sans préjudice de la souveraineté nationale et des droits de la propriété, un patrimoine mondial à la protection duquel « il incombe à la communauté internationale toute entière de participer ».

Au sein du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature est chargée de mettre en œuvre la Convention en ce qui concerne les biens naturels. Le ministère de la Culture pilote par ailleurs la gestion des biens culturels.

La liste du patrimoine mondial : nos biens les plus précieux

En 2023, la liste du patrimoine mondial compte 1 199 biens inscrits dont 933 culturels, 227 naturels et 39 mixtes répartis dans 168 Etats.

Les biens naturels sont des monuments naturels, des formations géologiques et des aires naturelles exceptionnelles du point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle ; les biens culturels sont des monuments, des ensembles, des sites et des paysages exceptionnels du point de vue historique, artistique, esthétique, ethnologique, anthropologique ou scientifique ; les biens mixtes allient sur un même territoire des éléments répondant aux deux catégories précédentes.

Les biens du patrimoine mondial sont ainsi reconnus d’importance culturelle et/ou naturelle tellement exceptionnelle qu’elle transcende les frontières nationales et qu’elle présente le même caractère inestimable pour les générations actuelles et futures de l’ensemble de l’humanité.

La France compte 52 biens inscrits, dont sept sites naturels et un site mixte :

L’objectif de cette liste est de constituer un répertoire universel de la diversité des patrimoines, dont la signification peut être partagée au plus grand nombre. La liste répertorie cette diversité selon dix critères, chaque bien devant satisfaire à au moins un critère :

  1. Un chef d’œuvre du génie créateur humain ;
  2. Un témoignage exceptionnel de l’échange d’influences ;
  3. Un témoignage exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation ;
  4. Un type de construction, d’ensemble ou de paysage remarquable, illustrant une période de l’histoire humaine ;
  5. Un exemple éminent d’établissement humain ou de l’utilisation traditionnelle de la terre ou de la mer ;
  6. Associé à un évènement ou ayant inspiré des idées, des croyances ou des œuvres artistiques ;
  7. Une aire de beauté naturelle ou un phénomène naturel remarquables ;
  8. Un exemple éminemment représentatif des processus ou des grands stades de l’histoire de la Terre ;
  9. Un exemple éminemment de processus évolutif ou écologique ;
  10. Une aire d’importance mondiale pour la conservation de la biodiversité.

Pour en savoir plus sur les critères du patrimoine

Les biens culturels constituent aujourd’hui près de deux tiers du patrimoine de la liste dans le monde. Depuis 1994, le Comité du patrimoine mondial ayant constaté des déséquilibres géographiques et des lacunes de la liste a adopté une stratégie de rééquilibrage dont les priorités concernent en France :

  • Les biens du patrimoine naturel ;
  • Les biens mixtes ;
  • Les biens transfrontaliers/transnationaux impliquant la coopération de plusieurs pays ;
  • Les biens situés dans des régions sous-représentées telles que l’Afrique, le Pacifique et les Caraïbes.

Rendez-vous sur la plateforme SITE – « SItes et Territoires d’Exception » pour découvrir les biens du patrimoine mondial en France.

Les biens du patrimoine mondial naturel en France

La Déclaration de Valeur Universelle Exceptionnelle : carte d’identité des biens du patrimoine mondial

Ce texte revêt une importance fondamentale pour le futur du bien après son inscription sur la liste du patrimoine mondial car il est l’expression des valeurs reconnues par la communauté internationale et qui doivent être préservées en tant que patrimoine de l’humanité toute entière. La Valeur Universelle Exceptionnelle ou « VUE » peut être définie comme suit :  

  • « Valeur » – Cela signifie qu’il faut définir en quoi le bien est précieux. Il s’agit d’établir son importance sur la base de critères clairs et cohérents, comprenant l’évaluation de son intégrité.
  • « Universelle » – La portée de la Convention est mondiale du fait de l’importance des biens à protéger mais aussi de son importance pour les peuples du monde entier. Les sites ne sauraient être considérés comme étant de valeur universelle exceptionnelle du seul point de vue national ou régional.
  • « Exceptionnelle » – Le site doit être exceptionnel. La Convention du patrimoine mondial dessine la « géographie du superlatif » ; il s’agit des biens, « naturels et culturels, les plus exceptionnels de la Terre. »

 

L’exercice de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle doit alors s’appuyer sur une base scientifique, tout en s’attachant à présenter le site en des termes simples, précis et accessibles à tous.

Ce texte revêt donc plusieurs ambitions :

  • Une ambition pratique : il vise à fournir un fondement pour établir la reconnaissance internationale ; il décrit le bien et démontre pourquoi celui-ci devrait être reconnu et protégé au niveau international le plus élevé ; il propose une interprétation d’un patrimoine culturel et naturel dans un contexte mondial. Pour toutes ces raisons, les exigences d’un dossier de candidature encouragent à identifier, améliorer la connaissance et la préservation de ce patrimoine.
  • Une ambition pédagogique : ce texte permet de faire connaître l’importance du bien et de dévoiler l’évidence d’un patrimoine, il doit pour cela être compréhensible par tous (scientifiques, techniciens, élus et citoyens) localement, nationalement et internationalement.
  • Une ambition fédératrice : ce texte a pour but d’informer et de rassembler l’ensemble des acteurs sur ce qui doit être préservé ; il permet de sensibiliser les habitants et les visiteurs ; il permet aux acteurs concernés d’avoir une vision commune d’un patrimoine afin d’en définir les principes de protection, de préservation et de valorisation.

Les ambitions et les défis du patrimoine mondial en France

Un site du patrimoine mondial s’appuie sur la reconnaissance de sa valeur universelle exceptionnelle, un périmètre de préservation et sa zone tampon ainsi qu’un plan de gestion. Ce plan de gestion identifie les mécanismes de gouvernance et les objectifs de long terme vertueux pour le territoire. Il couvre l’ensemble des actions de connaissance, de préservation, de sensibilisation et de valorisation dans un objectif de définition d’un futur souhaitable pour le territoire et au bénéfices de ses habitants (le vivant).

Le ministère de la Transition écologique accompagne les acteurs de ces territoires pour une gestion efficace et pour la préservation sur le long terme du patrimoine. Le respect des engagements dans le cadre de cette Convention devant la communauté internationale tient de la responsabilité de l’Etat. Elle est néanmoins partagée sur les territoires avec les collectivités et structures gestionnaires selon leurs compétences propres.

Les services du ministère qui échangent régulièrement avec les acteurs des territoires ont ainsi pour missions de :

  • Coordonner les communications auprès de l'UNESCO sur la gestion des biens ;
  • Améliorer le dialogue et le suivi de la gestion des biens entre gestionnaires locaux ;
  • Identifier avec les gestionnaires des priorités d’actions ;
  • Proposer un appui méthodologique et financier aux actions prioritaires ;
  • Proposer des solutions d’accompagnement technique adaptées à chaque bien en fonction des priorités de gestion et de gouvernance ;
  • Accompagner et faciliter l'intégration des enjeux et objectifs de conservation des biens du patrimoine mondial au sein des documents de planification ;
  • Planifier et animer les exercices de suivi et d'évaluation de la bonne gestion des biens (indicateurs de suivi et de réussite, objectifs de long terme, priorités à moyen terme) ;
  • Encourager le partage des enseignements et des expériences pour soutenir le développement des compétences, des outils de connaissance et d’aide à la décision ;
  • Assurer la disponibilité d'une documentation et de procédures opérationnelles en matière d'évaluation environnementale sur les biens du patrimoine mondial et leurs zones tampons ;
  • Encourager la prise en compte du changement climatique (lutte et adaptation), l'atteinte des Objectifs de Développement durable et la conciliation des objectifs de transition énergétique (décarbonation et énergies renouvelables) avec les objectifs de préservation des biens patrimoine mondial.

L’implication conjuguée du ministère et de ses opérateurs à l’échelle internationale contribue à l’avenir de la Convention en vue de la bonne préservation des biens, de la prise en compte des nouveaux enjeux, tels que les changements climatiques, les énergies renouvelables et la protection de la haute-mer.

Le ministère ambitionne de faire connaître les retours d’expériences et bonnes pratiques des territoires et ainsi contribuer à l’amélioration des pratiques et au futur de la Convention. Ces efforts portent depuis 2015 sur les thématiques suivantes :

  • les méthodes d’évaluation environnementale des biens du patrimoine mondial ou au sein de leur territoire d’approche ;
  • la conciliation du développement des énergies renouvelables et de la préservation des biens patrimoine mondial ;
  • l’application d’outils et de démarches paysagères adaptées : aires d’influences paysagères des biens du patrimoine mondial, observatoires photographiques de paysages et plans de paysages.

L’Office français de la biodiversité œuvre depuis 2015 au renforcement des connaissances scientifiques sur les aires marines protégées et les zones de haute-mer (au-delà des juridictions nationales des Etats) au sein du Programme marin du patrimoine mondial.

Les menaces qui pèsent sur notre patrimoine naturel

Les sites du patrimoine mondial, bien que bénéficiant d’une attention internationale et de protections contre leur destruction ou leur dégradation sont soumis à des menaces communes. Le Comité du patrimoine mondial évalue chaque année l’état de conservation de dizaines de sites, une majorité d’entre eux sont soumis aux mêmes menaces :

  • L’introduction d’espèces exotiques envahissantes qui concurrencent les espèces locales constituent une perturbation majeure pouvant aboutir à la disparition d’espèces ou à la destruction d’habitats naturels ;
  • Les effets du changement climatique sont variés et variables selon les régions du globe, pouvant entrainer des variations intenses du climat à l’échelle locale par le dérèglement du régime des pluies et l’intensification de phénomènes extrêmes (vagues de chaleur, sécheresses, tempêtes, inondations) ;
  • La surfréquentation touristique et les infrastructures touristiques peuvent avoir des effets multiples en termes d’impacts directs ou indirects sur la faune et la flore (pollutions physiques et sonores, érosion, dérangement de la faune, espèces exotiques…) ;
  • La surexploitation des ressources naturelles peut mener à la destruction directe, à la fragmentation, à l’appauvrissement des milieux, ou encore à la disparition d’espèces.

En France, ces facteurs cumulés ont des effets notables sur l’érosion de biodiversité depuis 50 ans. Les outils de protection de la biodiversité visent ainsi à créer un maillage de préservation en tenant compte des zones prioritaires et à fort potentiel. Les sites naturels du patrimoine mondial y participent sur certains des territoires naturels les plus remarquables.

La prochaine décennie 2021-2030 qui s’ouvre a été consacrée « Décennie de la restauration des écosystèmes » par les Nations Unies. Les sites du patrimoine mondial naturel français y contribueront, ainsi qu’aux Objectifs de Développement Durable et à la Stratégie Nationale Biodiversité.

Découvrez les enjeux de la biodiversité en France ici.

Gestion des biens et préservation à long terme

En considérant le patrimoine aussi bien sous ses aspects culturels que naturels, la Convention nous rappelle l’interaction entre les sociétés humaines et le vivant dans toutes ses composantes et la nécessité fondamentale de préserver des relations équilibrées et durables entre les deux.

L’inscription sur la liste du patrimoine mondial vient reconnaître un dispositif cohérent de protection et de gestion, elle s’appuie donc sur des protections nationales fortes (parcs nationaux, réserves naturelles et réserves biologiques, arrêtés de protection de biotope et de géotope, sites classés…).

L'Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics  et leurs assurent, au titre de leurs compétences dans les domaines du patrimoine, de l'environnement et de l'urbanisme, la protection, la conservation et la mise en valeur des biens reconnus en tant que biens du patrimoine mondial. La loi consacre trois éléments fondamentaux : le périmètre du bien, sa zone tampon et le plan de gestion qui s’applique sur ces deux périmètres. Ces éléments sont élaborés conjointement par l’Etat et les collectivités et validés par le préfet de département ou préfet coordonateur lorsqu’un bien est situé sur plusieurs départements.

Le plan de gestion peut par ailleurs indiquer la nécessité de créer et/ou de compléter le dispositif existant de protection. Le site peut être régit par un ensemble de protections, cordonnées par un plan de gestion commun et d’une gouvernance adaptée.

Un plan de gestion patrimoine mondial comprend notamment :

  • Un état de conservation dit « de référence »
  • Des objectifs de préservation de long terme applicables au périmètre du bien et de sa zone tampon
  • Un plan d’action opérationnel pour la connaissance, la conservation, de partage et de mise en valeur
  • Un schéma de gouvernance et des instances de concertation et de pilotage
  • Des protocoles et indicateurs de suivi
  • Un schéma pour la révision du plan d’action opérationnel

Le financement des dispositifs est assuré conjointement par les collectivités, les associations, l’Etat et ses opérateurs ainsi qu’au travers de programmes européens. L’Etat et ses opérateurs accompagnent techniquement et financièrement les collectivités dans la production de documents de connaissance et d’aide à la décision.

La Convention dispose de mécanismes de suivi au niveau mondial afin d’alerter sur des dégradations ou atteintes éventuelles à l’intégrité des sites. Les Etats sont invités à communiquer le plus tôt possible auprès de l’UNESCO lorsque des projets ou activités sont susceptibles d’avoir des effets destructeurs sur la valeur des sites.

Lorsque les dommages constatés menacent la préservation d’un site, le Comité du patrimoine mondial peut décider de placer ce site sur la liste du patrimoine en péril (52 biens y sont inscrits en 2022) afin qu’il bénéficie d’un soutien financier et technique de la part de la communauté internationale, et dans le but d’inciter l’Etat et le gestionnaire à agir rapidement. Dans le cas où les dégradations seraient considérées irréversibles, le Comité peut décider en dernier recours de l’exclusion du site de la liste du patrimoine mondial.

Candidatures des biens

Candidatures françaises naturelles en cours

Le ministère en charge de l'environnement accompagne les dossiers de candidatures actifs en vue de leur inscription au patrimoine mondial naturel :

Ces candidatures naturelles et mixte correspondent aux priorités de la Convention et concernent les outre-mer français, les aires naturelles métropolitaines d’importance pour la conservation et les candidatures favorisant la coopération entre pays.

La démarche de candidature

Une candidature d’inscription sur la liste du patrimoine mondial est un processus complexe, long (en moyenne entre 7 et 10 ans de préparation) et mobilise des moyens matériels et humains importants. Ce type de projet implique un engagement politique fort des acteurs concourant à la gestion du territoire vers un développement équilibré et vertueux.

La liste indicative française identifie au niveau national l’ensemble des sites susceptibles d’être proposés à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial. Cette liste est établie et déposée auprès de l’UNESCO sur décision des ministères de la Culture et de la Transition écologique.

Avant de valider ou non cette inscription, un accompagnement amont permet d’évaluer la pertinence, l’opportunité et la faisabilité des candidatures. L’objectif fondamental des premières étapes d’une candidature consiste à proposer une démonstration de l’importance du patrimoine proposé.

Lorsque le potentiel d’un territoire est établi et notifié par son inscription sur la liste indicative nationale, un accompagnement national est proposé afin de construire pas à pas une candidature qui répond aux exigences internationales :

  • À l’échelle nationale : L’accompagnement national des projets de candidature crédibles est assuré par le Comité français du patrimoine mondial (CFPM). Ce comité est coprésidé par le ministère de la Transition écologique et le ministère de la Culture. Les porteurs de projet sont auditionnés devant les membres du CFPM à l’occasion d’un minimum de 3 auditions afin de les accompagner tout au long de la construction de la candidature. Le CFPM a enfin le rôle de conseiller les ministères sur le choix de la candidature à présenter à l’UNESCO.
     
  • À l’échelle internationale : Depuis 2019, le nombre de dossiers pouvant être déposés est limité à 1 par pays. L’évaluation technique des candidatures est confiée à des organisations internationales spécialisées. L’évaluation est menée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ou le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) pour les biens naturels ou culturels respectivement.

Au terme des 18 mois d’évaluation, les organisations spécialisées transmettent leur rapport au Comité du patrimoine mondial.

Ce comité est ensuite chargé de décider sur la base de l’évaluation technique si un bien doit être inscrit ou non sur la liste du patrimoine mondial.

Les réseaux d’acteurs du patrimoine mondial en France

Le patrimoine mondial est porté en France par plusieurs institutions et réseaux d’acteurs à l’échelle des territoires avec les comités de bien et à l’échelle nationale avec le réseau des gestionnaires et les réseaux d’expertise. Ces acteurs sont amenés à coopérer dans les différentes démarches de gestion des biens inscrits, d’accompagnement des candidatures et dans la réponse aux priorités identifiées par la Convention pour le patrimoine mondial.

Tous concourent à assurer la préservation de nos biens les plus précieux pour les générations suivantes :

  • L’Association des biens français du patrimoine mondial (ABFPM) regroupe tous les gestionnaires de biens inscrits et de biens candidats ;
  • Le Comité UICN France apporte un conseil technique et scientifique dans la gestion des biens français inscrits et des nouvelles candidatures naturelles. Il contribue aussi à l’intégration d’enjeux transversaux dans la gestion des sites du patrimoine mondial ;
  • Le Comité ICOMOS France, à l’instar du Comité français de l’UICN, conseille scientifiquement et techniquement la gestion des biens français inscrits et les nouvelles candidatures culturelles ;
  • La Commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) contribue au renforcement de l’influence française à l’UNESCO, tout en promouvant le rôle de l’UNESCO et de ses valeurs auprès de la société française ;
  • L’Office français de la Biodiversité soutient le Programme marin du patrimoine mondial et concourt à renforcer les connaissances scientifiques sur les aires marines protégées et les zones marines au-delà de la juridiction nationale des pays ;
  • Le Comité français du patrimoine mondial (CFPM) réunit des experts qui ont pour rôle de conseiller les deux ministres dans la sélection des candidatures à l’inscription, et à la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial ;
  • Le ministère de la Transition écologique, dont les différents rôles pour le patrimoine mondial ont été explicités sur cette page ;
  • Le ministère de la Culture est le partenaire du MTE pour la mise en œuvre de cette politique ;
  • La Délégation permanente de la France auprès de l’UNESCO est l’organe diplomatique et représentatif de la France au sein de l’UNESCO.

Les autres reconnaissances naturelles de l’UNESCO

Au niveau mondial, la France participe à plusieurs conventions et programmes pour la sauvegarde et la valorisation des sites naturels d’importance mondial. Quatre réseaux UNESCO, dont le patrimoine mondial, rassemblent ainsi les sites naturels reconnus par la communauté internationale sous l’égide de l’UNESCO :

  • Les réserves de biosphère UNESCO du Programme « Man & Biosphere » – Depuis 1971, elles contribuent à la conservation de la biodiversité et du développement durable en se basant sur les efforts combinés des communautés locales et du monde scientifique. Il y a aujourd’hui en France 16 réserves de biosphère. Ce réseau est animé par le MAB France.
  • Les géoparcs mondiaux UNESCO – Depuis 2004, ceux-ci vise à la gestion durable des sites géologiques d’importance internationale ainsi qu’au développement économique et durable des communautés locales. Le Comité national des géoparcs de France réunit les 8 géoparcs mondiaux français.
  • Les zones humides Ramsar – Depuis 1971, cette reconnaissance engage les pays à maintenir les caractéristiques écologiques de leurs zones humides d’importance internationale. Elles contribuent également à la conservation et à l’utilisation rationnelle des zones humides dans le cadre des Objectifs du développement durable. L’association Ramsar-France est en charge des 53 sites Ramsar français.
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